Revue de presse des fourmis 1998
Mise à jour le 12-Oct-2025
Fourmis
- Sucide nuptial chez les fourmis, de Marie-Thérèse Landousy (Pour la Science, n° 248, juin 1998) : travaux de T. Monnin et Christian Peeters sur Dinoponera quadriceps.
- Comment les fourmis partagent leur odeur, de Abdallah Dahbi, Pierre Jaisson, Alain Lenoir et Abraham Hefetz (La Recherche n° 314, novembre 1998).
- De l'avantage d'être sociable... (La Recherche, n° 305, janvier 1998) : sur la longévité des reines de fourmis.
- Fourmis et champignons (La Recherche, n° 314, novembre 1998).
- La fourmi astronaute (La Recherche, n° 314, novembre 1998).
- Discrimination génétique chez les fourmis (La Recherche, n° 313, octobre 1998).
- Fourmis photographes (brève de La Recherche, n° 310, juin 1998).
- Des fourmis vieilles de 92 millions d'années (Cybersciences 28/01/98).
Termites
- On aura la peau des termites, de Fabien Gruhier (Le Nouvel Observateur, 16-22 juillet 1998).
Divers
- Les insectes architectes ont-ils leur nid dans la tête ? (La Recherche, n° 313, octobre 1998).
- Les animaux artificiels sont-ils pour demain ? (La Recherche, n° 313, octobre 1998).
- Danse techno chez les abeilles (La Recherche, n° 310, juin 1998).
- L'intelligence des robots (Pour La Science, n° 254, décembre 1998) des fourmis aux robots.
De l'avantage dêtre sociable...
La vie en société permettrait trait à certains individus de repousser léchéance fatale de façon spectaculaire. En comparant les données fournies par la littétatute, L. Keller et M. Genoud, deux chercheurs suisses, mettent en évidence une corrélation très nette entre le fait de vivre groupés et la durée de vie. Alors que les insectes solitaires vivent en moyenne à peine plus dun mois, les abeilles, fourmis et termites peuvent atteindre les deux ans et leurs reines, cinq à onze ans (Nature 389, 958, 1997). Étonnant paradoxe : plus ces reines sont fécondes, plus elles se dépensent, et plus elles vivent longtemps.
Les hypothèses évolutionistes prédisent que si les facteurs environnementaux de mortalité, comme la prédation sont importants les aninaux doivent vivre et se reproduire le plus rapidement possible avant dêtre mangés ; ils ne sont donc pas programmés pour durer. Pour les deux chercheurs, les reines dinsectes sociaux ont réussi au cours de l'évolution l'exploit de limiter au maximum les facteurs externes de mortalité : pas de prédation, peu de maladie, des repas servis à toute heure. Des conditions de vie optimales qui leur ont permis de ralentir leur vieillissement au point de multiplier par cent leur durée de vie. Certaines dentre elles peuvent ainsi atteindre l'âge respectable de 28 ans.
La Recherche, n° 305, janvier 1998